LA DANSE DES KOREDUGAW
Une installation
« La danse des korèdugaw » est une installation du jeune plasticien malien Ibrahim Bemba Kebe. L’œuvre s’inspire d’une société initiatique qui a tenu une place importante dans les institutions du Manden et qui est dépositaire d’un patrimoine culturel, éthique et spirituel de haute valeur. Les korèdugaw sont inscrits sur la liste du patrimoine immatériel de l’UNESCO nécessitant une sauvegarde urgente.
Une performance
Cette installation a inspiré une performance de danse contemporaine dans laquelle le danseur et comédien Modibo Konaté mariera ses gestes et ses mouvements à ceux dans lesquels Ibrahima Kébé a fixé ses personnages.
Un public
Le réseau Culture en partage, qui réunit des équipes d’artistes émergents en théâtre et en danse, a mis en place un dispositif de diffusion du spectacle vivant dans les quartiers de Bamako, avec des dizaines d’expériences qui ont rencontré une étonnante disponibilité des publics de toutes conditions sociales. Il mettra ces dispositifs au service de la performance pour permettre l’appropriation populaire de l’art contemporain par la population de la capitale malienne.
ART CONTEMPORAIN ET PATRIMOINE CULTUREL DES KOREDUGAW
Korè, une société initiatique du sud du Mali
La confrérie initiatique du Korè est une institution répandue parmi les communautés du sud du Mali – bamanan, senufo, minianka – dans les régions de Sikasso, Ségou et Koulikoro. Le parcours initiatique dans lequel s’engagent ses membres leur fait traverser la symbolique de la mort et de la régénération. Il comporte huit étapes – karaw, surukuu, tatukuu, ngonisamaw, bisantilaw, jaraw, sulaw et korèdugaw – qui figurent l’avènement d’un homme nouveau, transfiguré. Les korèdugaw en constituent la classe ultime, dont le parcours initiatique commence par un retour à l’enfance.
Vautours-phénix
Duga, c’est le vautour en langue bamanan. Pour les croyances populaires, cet animal partage avec le phénix de la mythologie occidentale la capacité à se régénérer. Au terme de son âge, il se réfugierait dans le creux d’un arbre pour y trouver une nouvelle jeunesse, renaître dans un corps nouveau. Les korèdugaw, littéralement « vautours du korè », tiennent symboliquement ce rôle. Ils constituent la classe la plus spectaculaire de la confrérie, se parant de vêtements à la fantaisie sans limite dans des processions publiques à la fois burlesques et symboliques.
Explorer le sens caché du korè
L’installation « La danse des korèdugaw » est inspirée de cette symbolique de la renaissance. Elle l’exprime en premier lieu par la matière même des sculptures qui la composent. Elles sont faites de plastiques noirs et d’objets recyclés qui ici reprennent vie sous la forme d’objets d’art.
Les attitudes de ces personnages s’inspirent de l’expression faciale et corporelle des danseurs korèduga. Mais l’artiste a fait le choix d’en exprimer l’essence symbolique et rituelle plutôt que de mettre en avant le pittoresque des tenues bigarrées et des bouffonneries comiques qui en sont l’aspect le plus visible. Ces pratiques culturelles ont en effet un rôle d’alerte, par le rire et la raillerie, sur les maux et les vices qui tordent la vie sociale. Ainsi, les figures qui constituent l’installation expriment chacune une facette de la société contemporaine. Elles sont conçues comme des moqueries satiriques de dérèglements identifiés à des bouffonneries. On y retrouve les dysfonctionnements qui traversent les grandes urgences sociales ou même intimes : la surconsommation, l’influence des médias, les réseaux sociaux, la jeunesse, la condition féminine, la sexualité…
Installation initiatique
L’installation « La danse des korèdugaw » ne cherche donc pas à reproduire les mouvements concrets qu’on voit dans les processions et les danses de ces initiés, mais propose à travers ces personnages et leur combinaison une initiation artistique aux différents messages et au sens caché de ces pratiques.
Performance dansée
L’idée de danser sur cette installation a immédiatement séduit Modibo Konaté, un des espoirs de la danse contemporaine malienne. Elle a rencontré deux de ses sources d’inspiration : remettre dans la conversation les lignées culturelles de l’Afrique délégitimées par la domination de l’Occident ; leur donner une postérité d’aujourd’hui affranchie de la répétition des rites et des formes. Fort de son implication dans la vie culturelle de son quartier de Sabalibougou, un des plus populaires de Bamako, il veut aussi, par cette performance, ouvrir au public malien la connaissance et le goût de l’art contemporain.
Ibrahim Bemba KEBE
Peintre, sculpteur
+223 79 16 19 37/ +223 50 38 78 55
Le7kebe@gmail.com
Né le 28 Aout 1996 à Bamako, Ibrahim Bemba Kébé est un jeune artiste récemment sorti major de sa promotion du Conservatoire des Arts et Métiers Multimédia Balla Fasséké Kouyaté de Bamako. De son père menuisier-soudeur, il apprend très tôt du rôle du dessin dans les métiers d’ouvrage, ainsi que les techniques d’assemblage par soudure. Quelques années plus tard il se lance dans la calligraphie et la sérigraphie en autodidacte et réalise ses premières œuvres de peintre.
En 2016, il choisit d’entrer au Conservatoire pour y étudier les arts plastiques. Durant sa formation et depuis, il se fait remarquer par la qualité de ses œuvres et de la réflexion qui les accompagne. Il est membre fondateur et président du tout jeune collectif Sanou’Arts qui réunit des jeunes étudiants ou sortant du Conservatoire désireux de se confronter aux défis de la création.
Ibrahim Bemba Kebe s’est lancé dans une recherche approfondie sur les richesses culturelles et formelle des Korèdugaw, recherche qui inspire fortement son œuvre peinte ou sculptée. C’est pour lui une façon d’ouvrir l’art du Mali sur le XXIe siècle tout en l’enracinant solidement dans le socle civilisationnel de son pays.
Cette inspiration se conjugue avec le goût pour le recyclage des matériaux usés qu’il partage avec les korèdugaw en lui donnant une perspective féconde dans les arts plastiques. Un parti pris qu’il lie également au souci de l’environnement, urgence contemporaine par excellence.
Formation et travaux
Ibrahim Bemba Kebe a suivi la formation en arts plastiques au Conservatoire des Arts et Métiers Multimédia Balla Fasséké de Bamako dont il est sorti major de sa promotion.
Il a suivi un atelier de formation en arts plastiques et Numériques sur le thème « Réalité augmenté » FAIVA 2019 – Centre Soleil d’Afrique
Il a également participé aux ateliers de création dessin et sculpture conduits par Dany Leriche sur les thèmes Utopie Urbaine (notre photo), Masque traditionnel, Les classes disparues de la confrérie des Korèdugaw. .
Ces ateliers ont donné lieu à des expositions publiques à Bamako.
MODIBO KONATE
Danseur, comédien
Né le 5 novembre 1990
De nationalité malienne
+223 78 16 05 63
e mail : konate7816@gmail.com
Modibo Konaté a commencé la danse contemporaine en 2011 à l’espace Donko Séko dans le quartier de Magnanbougou Faso kanu (Bamako), sous la conduite de Kettly Noël. Il a suivi là le programme JE DANSE DONC JE SUIS, initiative destinée aux jeunes en difficulté sociale. Au cours de ses trois ans de formation de danse, il a travaillé avec de nombreux intervenants internationaux. Il y a également côtoyé plusieurs condisciples devenus depuis danseurs professionnels.
Dans le cadre du programme JE DANSE DONC JE SUIS et pour le festival DENSE BAMAKO DANSE, Modibo Konaté a travaillé avec plusieurs chorégraphes internationaux parmi lesquels Qudus Onikeku (Nigeria), Seydou Boro (Burkina Faso), Azuza et Fabien Prioville (Allemagne), Nelisiwe Xaba (Afrique du Sud), Anouscka Brodacz (Italie), Eneida Sanchez Bustamante (Cuba), Oumaima Manai (Tunisie), Nicholas Aphane (Belgique-Afrique du Sud)
Modibo Konaté a également été sélectionné en 2017 et en 2019 au Fari Foni Waati (festival laboratoire Bamako, Mali) où il a travaillé avec Mohammed Benaji (Belgique-Algérie).
PIECES ET TOURNEES
2014 – La Rupture (danse contemporaine – trio avec Adiara Traoré et Salif Zongo, tournée en Allemagne et en Tunisie)
2015 – Ballet plastique (danse contemporaine, chorégraphie Alou Cissé Zol)
2016 – Ala tè sunogo (Théâtre et danse, Cie BlonBa – Festival sur le Niger (Mali), MASA 2016 (Côte d’Ivoire), Journées théâtrales de Carthage 2016 (Tunisie)
2017 – La chèvre de Boubakar (Théâtre et danse, Cie BlonBa, tournée au Mali)
2017 – Benaji Mohamed (Belgique) dans le festival FARI FONI WAATI (Bamako)
2018 – Le reste (Danse contemporaine, duo avec Bazoumana Kouyaté), festival de Brighton (Royaume Uni).
2019 – Les énigmes du Kongka, théâtre et danse, tournées au Mali et en France.
Un drame de Július Barč-Ivan (Slovaquie)
Mise en scène Maria Zachenska
avec les compagnies BlonBa (Mali) et Parallèles (France)
Le propos
Matka est un drame familial et social traversé d’événements surnaturels.
Pitch : Une mère se sacrifie pour empêcher ses deux fils de s’entretuer.
L’histoire : L’histoire : Pavol est parti en Amérique. Yann est resté au village avec la mère, empochant au passage la part de Pavol dans l’héritage de leur père. Quand Pavol rentre inopinément, Yann en conçoit une haine contre son frère, une haine qui grandit de jour en jour à cause d’une rivalité amoureuse. La mère pressent le dénouement sanglant. Au moment où Yann attaque Pavol au couteau, elle éteint la lumière et se jette entre ses fils.
L’auteur
Július Barč-Ivan (1909-1953) est un écrivain, journaliste et dramaturge slovaque, né dans une famille d’enseignants bilingue (sa mère était d’origine hongroise). Il fait des études de droit, puis de théologie et deviendra pasteur à Pozdisovce, puis administrateur de l’église évangélique. Il se marie en 1948, mais son mariage ne dure que trois mois. Ses écrits sont influencés par des auteurs tels qu’Ibsen, Strindberg, Barlach, Dostoïevski. Son premier livre est un recueil de trois nouvelles publié en 1933. Comme auteur dramatique, il ouvre l’écriture et l’art dramatiques slovaques, jusque là limités à des comédies folkloriques, à de nouvelles formes et à de nouvelles thématiques, notamment des thématiques sociales. Il écrit des pièces de tonalité assez différentes : « 3000 gens” raconte la vie difficile des ouvriers sans emploi ; « La marmite grasse” est une farce sur le carriérisme ; « La Mère” est un drame familial qui touche par moment à la tragédie ; ”L’inconnu” et « Les deux” drames dits analytiques, mettent en scène des problèmes d’ordre philosophique. Július Barč-Ivan meurt en 1953.
La metteure-en-scène
Maria Zachenska assure avec Jean-Louis Sagot-Duvauroux la conduite du théâtre de l’Arlequin, à Morsang-sur-Orge (91). Elle a été formée au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Prague, spécialisation mise en scène.
Entre 1991 et 1995, elle monte Mataï, création d’après la mythologie slovaque, ensuite Tourguéniev (Une soirée à Sorrente et L’Imprudence), Goldoni (Impresario della Smirna), Arrabal (Le Tricycle), Witkiewicz (La sonate de Belzébuth) et Ghelderode (Magie rouge) dans des théâtres pragois, principalement au Théâtre v Celetne et au Théâtre v Reznicke.
En 1995 elle s’installe à Paris, où elle est engagée par Niels Arestrup comme enseignante d’art dramatique à l’Ecole du Passage.
Elle met alors en scène :
1996 – Le Duel, la nouvelle de Tchékhov, texte M. Zachenska et N. Struve, au Théâtre de la Tempête, Paris,
1997 – Sophonisbe de John Marston, au Théâtre de Proposition, Paris,
1998 – Les Trois Soeurs de Tchékhov dans une nouvelle traduction de Nicolas Struve, à la Scène nationale de Bayonne, au Théâtre de l’Opprimé et dans le Groupe des 20 en Ile de France,
1999 – Un fatal jeu d’amour des frères Capek, dont elle a également fait la traduction du tchèque et l’adaptation, au Théâtre de l’Echangeur, de l’Opprimé et au CdBM Le Perreux,
2000 – Ruy Blas de Victor Hugo, spectacle-phare du Festival de la Luzège 2000, ATP Terres du Sud et ATP Epinal
2002 – Souvenirs de Monte-Cristo d’après Alexandre Dumas, texte M. Zachenska, théâtre de clown, bilingue franco-tchèque, dans le cadre de La Saison Tchèque en France, au Théâtre du Conservatoire National à Prague et au Théâtre International de la Langue Française à Paris
2003 – Le Babil des classes dangereuses de Valère Novarina, à L’étoile du nord – Paris,
2004 – Cinq clowns, d’après James Ellroy, texte M. Zachenska, au Th. de l’Opprimé – Paris,
2006 – Les Directeurs de Daniel Besse, traduction tchèque M.Zachenska, au Théâtre Na Zabradli – Prague.
2008 – Cette nuit, inspiré de Dostoïevski, texte M.Zachenska ; L’étoile du nord à Paris et CdBM – Le Perreux. Rousslan et Ludmilla d’après Pouchkine, spectacle de clown jeune public ; L’étoile du nord – Paris
2008 – Jour bissextile d’après les extraits de l’Idiot de Dostoïevski, spectacle en appartement ; Le Perreux
2009 – La traversée de l’homme en feu, de Kelly McAllister, Théâtre Na Zabradli – Prague
2011 – Zem (La terre), de V.H.Vladimirov, Théâtre Arena – Bratislava
2012 – Macbeth théâtre de clown, d’après Shakespeare, Théâtre de l’Arlequin Morsang sur Orge, Th. de Belleville – Paris, Festival d’Avignon Off, tournée CCAS, tournée en France et en Suisse
2016 – Hetero de Denis Lachaud, dont elle a fait également la traduction en slovaque, Théâtre Arena – Bratislava
2016 – Othello théâtre de clown, d’après Shakespeare, Théâtre de l’Arlequin – Morsang, Festival de l’Arguël, Festival d’Avignon Off, tournée française
2019 – Richard III théâtre de clown, d’après Shakespeare, Théâtre de l’Arlequin – Morsang sur Orge
Comme comédienne, elle a travaillé
– à la radio avec Christine Bernard-Sugy, Blandine Masson, Jean-Matthieu Zahnd, Michel Sidoroff
– pour la télévision dans Pagnol&Cie film de Alain Ferrari, Arte France
– au théâtre avec Claude Merlin, Jean-Pierre Brière, Adel Hakim, Hervé Petit, Benoît Lambert, P.A.Chapuis, Nicolas Struve
Pourquoi un Matka franco-maliano-slovaque
Par Maria Zachenska
Le théâtre de l’Arlequin où je travaille a la particularité unique en France d’avoir été confié à l’antenne française d’une compagnie malienne. Je suis moi-même venue d’ailleurs. C’est en Slovaquie que je suis née, que j’ai passé mon enfance et ma jeunesse, que j’ai appris l’art du théâtre comme actrice et metteure-en-scène. Au départ de ce projet, il y a ce petit réseau international constitué au hasard de nos existences dans notre XXIe siècle mondialisé.
Et puis, en 2019, notre théâtre accueillait l’équipe malienne de BlonBa avec Un appel de nuit, une pièce de Moussa Konaté mise en scène à Bamako par Patrick Le Mauff. Assise dans le public, je regardais les comédiens maliens jouer et j’avais l’impression de voir les drames qui ont, du moins dans mon imaginaire, abreuvé l’enfance paisible que je passais en Slovaquie. La Slovaquie, pays d’émigrés. Au cours du siècle dernier, surtout entre les deux guerres, au moins un million de Slovaques sont partis vivre ailleurs, un quart de la population.
J’avais le sentiment de me sentir plus proche de Maliens qui jouaient sur le plateau que de Français présents dans le public. Et même si je considère que mon émigration personnelle n’était pas économique mais artistique, je retrouvais en moi les questions que pose le ”grand déménagement”: l’obligation de réussite, la douloureuse résistance à l’appel du pays d’origine, la honte secrète d’avoir trahi, l’envie de vivre des deux côtés, les justifications abracadrabrantes, les comparaisons sans fin, les hommages vibrants, les explications aux enfants…
Je regardais jouer Maïmouna Doumbia, splendide tragédienne, et l’image de La Mère dans Matka de Barc-Ivan s’est imposée. L’incroyable force émotionnelle sonnait juste chez elle et chez tous les comédiens de la distribution. Matka est un drame. Un peu rural, un peu slovaque, un peu malien. Qui permet d’explorer non pas le pays d’accueil mais le pays d’origine. Ça fait du bien de mettre le pays d’origine sous les feux de la rampe.
Dans Matka, l’émigration n’est pas le thème central, mais un élément déclencheur, un fond sonore en sourdine. La suite s’ouvre avec les mots-clés comme père, mère, frère, fils, douleur, pouvoir, trahison, haine, amour, peur, espoir ; ce sont les mots-refrain de Július Barč-Ivan. La parole a une tonalité biblique, elle est soutenue par des émotions démesurées.
La Mère est presqu’une sainte, avec des dons surnaturels ; elle est la mère-sagesse, la mère-douleur, jusqu’au sacrifice ultime. Pavol est le fils gentil et passionnément aimant, Yann le fils rude et secret. Katia est une jeune fille fantasque. La Voisine représente la voix du village, à la manière du chœur dans la tragédie grecque.
Injouable. C’est ce que j’ai toujours pensé, jusqu’à ce que je voie Maïmouna Doumbia et les autres comédiens de BlonBa magnétiser la scène avec un don rare et précieux : jouer tout en émotion sans jamais basculer dans le ridicule.
Telle est la genèse de ce projet.
Et maintenant, au travail. Mettre en scène Matka, c’est travailler la contradiction entre le réalisme des actions et le lyrisme de la parole. Le texte fait appel à de nombreux détails réalistes mais il le fait avec une tenue exceptionnelle propre aux grands drames en vers. Rien ne peut davantage provoquer un metteur en scène.
Autre contradiction, celle des époques et des lieux, très attirante : Matka est un classique régulièrement monté en Slovaquie, avec d’inévitables contours folkloriques qui correspondent à la manière de vivre et de s’habiller à l’époque du drame. Le déplacement de cette histoire en Afrique en aura nécessairement les contours. Et alors, quel plaisir de superposer les deux « contours » pour produire le jeu et les images.
La production
Le montage de la production de ce Matka franco-slovaquo-malien est en cours. Il repose sur un triptyque international.
France : BlonBa/Parallèles/Théâtre de l’Arlequin/Essonne-Mali Festival
Les Compagnies BlonBa et Parallèles, le Théâtre de l’Arlequin qui leur a été confié et l’Essonne-Mali Festival qu’organise le réseau Essonne-Mali (coopération décentralisée) sont les partenaires initiaux de ce Matka.
Slovaquie : Théâtre Jan Palarik de la ville de Trnava
Le Théâtre Jan Palarik de Trnava accueillera Matka dans son majestueux bâtiment baroque et est le point d’appui du projet en Slovaquie.
Mali : Culture en partage, Promotion des arts au Mali, Cie BlonBa
Le réseau Culture en partage est le référent malien du théâtre de l’Arlequin et l’association malienne Promotion des arts au Mali en assure le fonctionnement administratif. La Cie BlonBa est un des piliers du réseau Culture en partage. C’est au Mali et avec les comédiens de BlonBa que se dérouleront l’essentiel des répétitions.Les fonds réunis décideront de l’agenda du spectacle (si possible saison 2020-2021, sinon 2021-2022).