Le promoteur de Blonba, créateur dans l’âme, a su restituer la filiation du théâtre d’éveil en recourant aux temps fondateurs du Koteba avec des tirades de la pièce Wari remises au goût du jour : le Mali de 2012, avec ses fuites en avant , ses désarrois, mais aussi les raisons d’espérer que les terres impériales finissent toujours par faire valoir. Au milieu de notre tragédie, trouver les mots et les actes pour faire rire, Alioune Ifra N’Diaye a su le faire avec « Tanyinibougou » : c’est déjà nous proposer le divan. Avec des acteurs jeunes mais au talent confirmé, un don pour l’innovation au service de l’art mais aussi de la psychanalyse. Mais ne nous y trompons pas : la cure est dans la démarche. Nous n’en jetons plus. Chapeau bas !
« Recours aux temps fondateurs du Kotèba »

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