Danse contemporaine
De Qudus Onikeku
Production YK Projects
Danseurs :
- DeborahAiyegbeni,
- Sonia Al-Khadir,
- Gaëlle Ikonda,
- Tidiani N’Diaye,
- Qudus Onikeku,
- Gwen Rakotovao
Comédienne-conteuse : Ese Brume
Texte : Ese Brume
Création lumière : Matthew Yusuf
Costumes et scénographie : Abolore Sobayo
Avec BlonBa, de Morsang à Eséka
Qudus Onikeku (Nigeria), chorégraphe, est un des rares Africains à avoir été artiste invité du Festival d’Avignon. Sa pièce We almost forgot a bénéficié d’une résidence de création au théâtre de l’Arlequin (Morsang-sur-Orge, France), à l’invitation de la Compagnie BlonBa à qui cet équipement a été confié. Parmi les danseurs, on comptait Tidiani Ndiaye, compagnon de l’aventure artistique de BlonBa, qui vient de chorégraphier pour la compagnie « La danse ou le chaos ». A l’occasion de cette résidence, les artistes réunis par Qudus Onikeku ont échangé avec un groupe d’habitués de l’Arlequin sur des traumatismes qu’ils avaient subis et sur la façon dont leur corps en avait retenu la trace. Une expérience intense qui a donné lieu à une impressionnante restitution. C’est aussi par l’intermédiaire de BlonBa que We almost forgot s’est rendu à Eséka, au Cameroun, peu après la terrible catastrophe ferroviaire qui a frappé cette localité. La représentation donnée à deux pas des restes du train dévasté a été donnée dans le cadre de la fondation du Festival Bogso-Eséka organisé par Jean-Félix et Suzanne Ntomp avec le concours de Jean-Louis Sagot-Duvauroux.
Les traces des traumatismes réinterprétés par nos corps
Quelles traces garde notre corps des douleurs et traumatismes passés ? Comment parler de ces blessures lorsque l’on ne trouve pas les mots ? Qudus Onikeku poursuit ses recherches autour de la capacité de stockage émotionnelle du corps. Il interroge notre mémoire charnelle et la façon dont nos corps s’expriment en gardant le souvenir des traumatismes passés que l’on s’est efforcé d’oublier.
Il construit une fiction pour six danseurs-interprètes et une conteuse, entre narration, chants et mouvements. La puissance de la chorégraphie est rythmée par le récit d’histoires personnelles, des témoignages brefs et incisifs. Dans un décor qui gomme tout contexte temporel et géographique, les corps transforment les souvenirs lourds et étouffants en une danse brute et incandescente.
Rencontre du présent et du passé, WE ALMOST FORGOTest une expérience de catharsis qui transcende par le geste la douleur inexprimée dans un élan libérateur d’une grande intensité.
What traces does our body hold of past pain and trauma? How do we speak of these injuries when we lack the words to do so ? Qudus Onikeku pursues his research on the body’s capacity for emotional storage in a fictional performance for six dancers and one storyteller. Through narration, song, and movement, the power of the choreography is structured by personal stories and incisive testimonies.
En savoir plus
Coproduction et résidences : Parc de la Villette / Paris, Ballhaus Naunynstrasse / Berlin, CCN de Créteil et du Val-de-Marne / Cie Käfig, Collectif Culture Essonne, Fontenay-en-Scènes / Fontenay-sous-Bois, Goethe Institute / Lagos, Théâtre de Choisy-le-Roi Scène conventionnée pour la diversité linguistique, La Briqueterie-CDC du Val-de-Marne, BlonBa-Théâtre de L’Arlequin / Morsang-sur-Orge – Mécènes : Air France, Bank of Industry – Nigéria
Avec le soutien d’ARCADI Île-de-France
La création We almost forgot est soutenue par l’Institut Français, Fonds Transfabrik – Fonds franco-allemand pour le spectacle vivant.
Avec le soutien du Conseil départemental du Val-de-Marne pour l’aide à la création
Vidéo :
https://www.youtube.com/watch?time_continue=27&v=J6oj1cSbp94
Qudus Onikeku